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JANE PAR CHARLOTTE GAINSBOURG

Le témoignage transparent d'une mère et d'une fille


painting brushes

La relation entre une mère et sa fille au cinéma est trop souvent réduite à des banalités machistes. On a tendance à glamouriser cette union de sang à des discussions sur l’amour ou autres préjugés sexistes. Mais ce long-métrage se place de l'autre côté de la balance.



Ce film déborde d’une authenticité et d’une franchise qui a pu, certes, en embarrasser quelques-autres dans la grande et prestigieuse salle Debussy du Palais des Festivals. Ce film peut être appréhendé comme un travail de thérapie entre Charlotte Gainsbourg et sa mère, Jane Birkin. On y apprend de nombreuses anecdotes amusantes, choquantes, malaisantes, apaisantes, tordantes, mais avant tout on y apprend que leur relation a toujours été freinée par une certaine distance dû à de nombreuses raisons qui ont chacune pu les faire souffrir.


« Charlotte était intimidée par sa mère et Jane par sa fille. ».

Charlotte était intimidée par sa mère et Jane par sa fille. Une forme de pudeur s’est installée dès la naissance de Charlotte, qui était une petite fille très calme, flegmatique et très intelligente.

Dans une famille où de nombreux membres sont des artistes mondialement connus, les rapports humains sont forcément altérés face à une famille non médiatisée. Et pourtant c’est la beauté de certains gestes de quotidien qui crée chez le spectateur une proximité souvent inexistante entre une star et son public. Charlotte et Jane nous ressemblent et déploient leur humanité à travers ce documentaire. Ce sont toutes les deux de très grandes artistes mais elles restent avant tout une mère et une fille qui rencontrent, certes des difficultés propres aux « familles de star », mais également des problèmes existentiels ordinaires que l’on a déjà tous croisés.


« Une véritable déconstruction s’érige à l’écran avec une honnêteté propre à ces deux prodigieuses femmes. ».

Visible grâce à de nombreuses anecdotes très personnelles, on peut percevoir cette franchise notamment grâce la progression relationnelle qui opère entre Charlotte et Jane, visible progressivement et parallèlement avec le développement du film.


Sortir de ce film, très personnel, en posant ses propres yeux sur les deux protagonistes est une sensation unique qui laisse un sentiment agréable d’accomplissement et de complétude.


Critique de Lorenzo VIALE



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